Cette France qui gagneIl n’y a pas de fatalité au déclin de l’industrie en France. Certaines entreprises parviennent à tirer leur épingle du jeu. Exemples.

La France industrielle va mal, c’est une affaire entendue, mais tout ne part pas à vau-l’eau. Certes, le durcissement de la concurrence internationale, une crise qui n’en finit plus et les effets secondaires de l’austérité se conjuguent pour accélérer les suppressions d’emplois et les fermetures d’usines, laissant craindre un appauvrissement irréversible du tissu productif hexagonal. Le déficit de la balance commerciale donne quant à lui à penser que les seuls avantages comparatifs que la France puisse encore faire valoir dans la compétition mondiale sont désormais cantonnés aux secteurs du luxe et de l’aéronautique.

Il n’y a cependant pas de fatalité à un tel déclin. La preuve avec douze entreprises françaises – parmi une liste qui aurait pu être beaucoup plus longue – sur lesquelles nous avons choisi de donner un coup de projecteur, afin de comprendre les raisons de leur succès. Elles appartiennent à des secteurs aussi divers que l’électronique, la machine-outil, l’agroalimentaire, les services aux collectivités, la santé ou bien Internet. Toutes ne sont pas vouées à devenir des poids lourds du CAC 40, même si deux d’entre elles y figurent déjà (Legrand et, depuis fin 2012, Gemalto). Mais qu’elles soient start-up, PME ou champion confirmé, chacune à sa manière illustre un aspect de cette « France industrielle qui gagne ».

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